mes tendres complices

Elle s'appelait Noisette

Françoise et moi souhaitions vivement avoir un animal. Nous vivions avec nos parent à Verneuil sur Seine au 11 allée de la Garenne, dans un immeuble en briques rouges, au quatrième étage sans ascenseur !

Nous savions que notre maman ne nous aurait pas dit non pour avoir un petit chien, mais elle ne décidait jamais rien sans en parler à notre père. Quand la conversation eu lieu, nous nous sommes entendues dire : il en est hors de question, un animal en appartement serait malheureux.

Quelques temps après est arrivée à la maison, une petite femelle hamster. Il faudrait que je demande à Françoise quel âge nous avions. Je suppose que maman avait réussi à convaincre notre père pour cette petite bête.

Nous l'avions installé sur le balcon avec un garde-fou afin qu'elle ne tombe pas.

Quand nous allions la chercher, elle s'approchait de nous et se dressait sur ses pattes afin qu'on la prenne. Elle était gourmande et naturellement, nous lui offrions ses friandrises préférées : noisettes, abricots séchés, fromage....

Mais très prudente, surement l'instinct, nous la voyions mettre des deux côtés des ses abajoues ses provisions. Cela nous faisait rire. Notre petite Noisette était notre joie, tous les jours nous la prenions avec nous pour avoir enfin un contact avec un animal et étions ravies, elle partageait notre vie.

Puis un jour, le plus triste pour nous, elle s'aventura dans le tiroir bas de la cuisinière et se prit le nez dans un des ressorts. Sa vie s'arrêta, nos larmes commencèrement et notre première leçon de vie nous appris la dure réalité de la perte d'un animal que l'on aime.